Changer de cap professionnel passé la quarantaine peut sembler intimidant, voire risqué. Pourtant, pour Tacim Soysuren, 49 ans n’a pas été un frein, mais une invitation à une profonde réévaluation personnelle et professionnelle. Ce regard lucide sur ses envies, ses priorités et sa manière de travailler lui a permis d’entamer une deuxième vie professionnelle riche de sens et d’autonomie. Son parcours offre une belle leçon à tous ceux qui songent à une reconversion tardive.
La quarantaine comme moment de bilan et d’introspection
La quarantaine est souvent une période charnière où s’impose la nécessité de faire un point. Tacim Soysuren en a fait une occasion d’introspection : non pas pour fuir son passé professionnel, mais pour mieux en comprendre les forces et les limites.
Il a analysé son parcours de près de vingt ans en gestion financière et direction de projet, en tirant des enseignements précieux sur ce qui lui plaisait vraiment, sur ce qu’il voulait conserver, et sur ce qu’il souhaitait changer.
Une transformation progressive plutôt qu’une rupture
Contrairement aux idées reçues, cette transition n’a pas été un coup de tête ni une rupture brutale. Tacim a choisi une transformation progressive, qui s’appuie sur ses acquis et s’inscrit dans une continuité logique.
Passer de gestionnaire à entrepreneur n’a pas été un saut dans l’inconnu, mais une évolution naturelle, avec ses propres règles, ses propres contraintes, mais surtout une plus grande liberté dans les choix et les projets.
L’autonomie retrouvée comme moteur
Un des moteurs essentiels de ce changement est l’autonomie. Tacim a voulu reprendre le contrôle de sa vie professionnelle, de ses décisions, de son rythme. Cette autonomie lui permet de travailler selon ses propres standards, d’investir son temps et son énergie dans des projets qui ont du sens à ses yeux.
Cette liberté retrouvée est source de motivation et de satisfaction, éléments indispensables pour réussir une deuxième carrière.
Construire un projet à son image : solidité et sobriété
Avec la création de Palatin Promotion, Tacim Soysuren a bâti un projet à son image : sobre, réfléchi, solide. Il privilégie la durabilité et la qualité plutôt que la croissance rapide ou les effets de mode.
Cette approche raisonnée illustre bien la maturité acquise avec l’expérience : savoir choisir ses batailles, privilégier l’essentiel, penser sur le long terme.
Le plaisir au cœur de la démarche
Au-delà de la stratégie, ce qui caractérise cette deuxième vie professionnelle est le plaisir retrouvé. Le plaisir de travailler avec des partenaires choisis, de prendre le temps de bien faire, de transmettre son savoir.
Ce plaisir n’est pas un luxe, mais une condition nécessaire à la réussite durable. Il donne un sens profond à l’engagement quotidien.
Savoir ce que l’on veut — et ce que l’on ne veut plus
Cette nouvelle étape est aussi un moment de clarté : savoir ce que l’on veut vraiment, mais aussi ce que l’on ne veut plus accepter. Cette lucidité aide à poser des limites, à se protéger de l’épuisement et à concentrer ses efforts sur ce qui compte.
C’est une étape essentielle pour quiconque souhaite se réinventer sans se perdre.
Une inspiration pour les professionnels en quête de renouveau
Le parcours de Tacim Soysuren illustre parfaitement qu’il n’y a pas d’âge pour se réinventer. Avec méthode, lucidité et envie, il est possible de transformer son expérience en un nouveau projet professionnel, plus personnel, plus libre, plus satisfaisant.
Cette démarche peut inspirer tous ceux qui hésitent à franchir le pas, en montrant qu’une deuxième vie professionnelle n’est pas une fuite, mais un aboutissement.