Comment fonctionnent le secret et la confidentialité en thérapie avec un thérapeute?

Lorsque nous décidons de commencer une thérapie à Voiron, certaines questions peuvent se poser en matière de secret et de confidentialité.

 

Il est très important que le patient parle de ces problèmes avec le thérapeute afin qu’il se sente en sécurité et puisse parler ouvertement de ses problèmes, permettant ainsi à la thérapie d’être plus efficace.

Est-ce que les choses dont je parle en thérapie resteront secrètes ?

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Dans la relation qui s’établit entre le thérapeute et le patient, la confidentialité est essentielle, précisément parce qu’elle permet au patient de parler de son intimité dans la certitude d’être respecté et protégé en matière de confidentialité.

 

Le thérapeute comprend que, pour que le patient se sente à l’aise de révéler quelque chose de privé, il a besoin de la garantie d’un endroit sûr pour parler de ce qu’il veut, sans craindre que la conversation ne sorte de ce contexte.

 

Que dit le Code de déontologie sur la question de la confidentialité ?

 

Le Code d’éthique professionnelle du psychologue, soutenu par les valeurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme, stipule que les psychologues et les thérapeutes doivent fonder leurs actions sur des principes fondamentaux, tels que le respect et la promotion de l’intégrité humaine, de la liberté et de l’égalité. 

Dans ses articles 6, 9 et 10, le Code mentionne que le secret professionnel a pour objet de protéger la personne assistée et, pour le psychologue ou le thérapeute, il s’agit de garder sous protection les faits et informations découverts dans le cadre de la relation professionnelle.

 

Tout thérapeute, dans sa pratique professionnelle, est donc tenu au secret.

 

Cependant, s’il est nécessaire de transmettre des informations sur les soins à d’autres professionnels, dans des comptes rendus pour les conjoints et même les parents, le thérapeute aidera en offrant uniquement les informations nécessaires pour prendre une décision qui affecte le patient.

À propos des thérapies pour enfants et adolescents

 

Dans le cas d’une thérapie pour enfants, adolescents et très jeunes patients, le thérapeute doit se soucier de créer un bon lien avec le patient afin qu’il se sente à l’aise pour parler de ses sentiments et, également, veiller à respecter la vie privée.

 

Souvent, lors des premières séances de thérapie, l’enfant, les parents et le conseiller s’assoient ensemble pour parler des règles de base en matière de confidentialité.

 

Ainsi, les parents et les enfants sauront quelles informations le thérapeute peut ou non partager. Il est courant que les parents acceptent d’être informés uniquement si leur enfant est impliqué dans des activités à risque.

 

Quand le thérapeute peut-il partager des informations sans le consentement du patient ?

 

Dans des cas particuliers, le thérapeute peut choisir de rompre la confidentialité et de partager des informations sans l’accord écrit du patient. Cependant, il est important de se rappeler que cette violation de la confidentialité est un droit et non un devoir. Voici quelques exemples de telles situations :

 

En cas de suspicion de risque pour la vie du patient ou de tiers.

Lorsqu’il y a de la violence domestique, de la négligence ou de l’abus d’incapables.

Lorsque le thérapeute reçoit une ordonnance du tribunal, par exemple, si la santé mentale du patient est mise en cause dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Author: Joel

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